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mercredi 9 mai 2012

Rosa Candida

Audur Ava Olafsdóttir




J’ai été amenée au cours de ma lecture à me poser bien des questions :
d’abord sur les personnages : un jeune homme qui ne présente pas vraiment de traits de caractère particuliers, qui se cherche constamment, se pose une foule de questions, qui  se décrit sans exprimer de sentiment comme s’il était extérieur à lui-même et  sans communiquer son ressenti de façon évidente, un père octogénaire  anxieux, soucieux que son fils ne manque de rien, une maman décédée omniprésente, un frère autiste dont je n’ai pas bien cerné le rôle dans ce récit ,  un moine érudit qui pour répondre aux questions, utilise les moyens dont il dispose : livres et films.
Ensuite sur l’histoire : sorte d’errance contrôlée du jeune Arnljotur qui quitte le foyer pour se rendre dans un endroit perdu où les gens pratiquent un patois étranger.
Les lieux : pas d’indication de temps, de lieux.
Le but du héros : faire revivre sa mère à travers ses passions, ses actions afin qu’elle poursuive son éducation et en fasse un homme.
Je l’ai abordé finalement comme une sorte de conte avec pour épreuve, devenir un homme, devenir un père et faire son apprentissage de la vie.  Ce jeune homme m’a parfois fait sourire et  et m’a attendrie, particulièrement lors de son initiation au métier de père qui a tout à apprendre.
Par ailleurs, ce roman pourrait être assimilé à une œuvre philosophique si on considère que les nombreuses  questions que se pose Arnljotur interpellent le lecteur.
La ligne conductrice de ce récit est fort agréable et poétique : l’histoire d’une rose à huit pétales sans épine, à laquelle peut être comparé notre héros , pacifique et candide. 

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