Pages

vendredi 12 août 2016


Silo



Hugh Howay
Le livre de poche
739 pages

   Ce roman m’a parfois captivée, souvent  ennuyée, mais paradoxalement, je suis restée sur ma faim, faim que je pourrai certainement assouvir en lisant d’abord Silo Origine qui répondra aux questions que je me suis posées à propos de ces gens confinés dans leur silo : comment en sont-ils arrivés là ? Pourquoi  la terre est-elle devenue irrespirable à ce point ?
Ensuite il est fort possible que j’aille m’intéresser aux autres tomes,  histoire connaître l’issue pour ces populations.
Concernant ce premier tome, j’ai trouvé certains passages très longs : les déplacements dans le silo : bon ! On sait qu’on est dans un gros bidon plein d’escaliers, est-il utile de décrire à outrance les ascensions et les descentes ? Sans doute afin de décrire les différents étages qui n’ont  pas la même fonction et de repérer les lieux stratégiques qui entreront en jeu plus tard, mais tout de même, j’ai trouvé ça long, (et puis apparemment, les hommes  s’y sont installés et ont utilisé toutes leurs connaissances en biologie et technologie pour vivre, alors des ascenseurs n’auraient pas été superflus).
Longues également les scènes que je qualifierais de techniques : deux ou trois chapitres pour s’intéresser à la réparation d’une radio, et la partie description et fonctionnement de la génératrice,  passages certainement indispensables, mais qui ne font pas partie de mes centres d’intérêt. Quand à la partie insurrectionnelle, véritable guerre civile qui se déroule dans le Silo, je m' en serais bien passé également.

  J’aurai aimé plus de précisions sur la vie dans le silo, l’auteur annonce très rapidement quelques points du règlement intérieur, sans plus, sans doute est-ce approfondi dans les tomes suivants, mais j’aurais aimé des éclaircissements sur la politique de natalité, qui existe bien, on le perçoit, sur la formation des couples, et je pense que la vie dans un silo doit être certainement plus réglementée encore, c’est sans aucun doute, ce qui est détaillé dans « le livre de l’ordre » auquel le lecteur n’a pas accès.

   De ce roman, je retiens l’évolution de l’héroïne, Juliette, dite Jules, qui s’accroche à la vie et qui sait parfaitement utiliser ses connaissances techniques pour survivre là où d’autres seraient tombés.

Je ne regrette pas cette lecture et je vais augmenter ma PAL de quelques volumes afin de répondre à mes multiples questions existentielles silotesques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire